Canicule : Bien choisir son climatiseur

Les vagues de forte chaleur et de canicule se succèdent en France depuis près de vingt ans, à des rythmes variables. Les collectivités doivent intégrer cette nouvelle réalité dans leur fonctionnement. De quels équipements disposent les écoles, les Ehpad ou les collectivités territoriales pour faire face à ces températures excessives, afin de préserver le confort et la santé de leurs usagers et de leurs équipes, surtout en période d’épidémie ? Comment choisir un système de climatisation compatible avec la lutte contre les épidémies comme celle de la Covid-19 ? Voici quelques conseils, intégrant bien sûr les recommandations officielles des autorités de santé.

La Chronologie des canicules en France métropolitaine depuis 2003. Crédits : Santé publique France

Comme l’indiquent les dates du Plan Canicule, les phases de forte chaleur surviennent parfois dès le printemps et se rapprochent de l’automne. Elles impactent ainsi des périodes d’activité économique, et non plus seulement le temps des vacances. Face à cette nouvelle réalité, les collectivités (écoles, Ehpads, collectivités territoriales, tiers lieux...) réfléchissent aux meilleurs aménagements et équipements pour rafraichir leurs espaces et protéger ainsi leurs usagers : élèves et professeurs doivent pouvoir travailler dans de bonnes conditions dans les établissements éducatifs. Même chose pour les usagers et visiteurs de tiers-lieux comme les co-workings. Pour les résidents d’Ehpads et de maisons de retraite, la climatisation est devenue incontournable, quand on connaît la fragilité des personnes âgées face aux fortes chaleurs. Désormais, installer un système de climatisation en collectivité est essentiel.

L’idée était loin de faire l’unanimité au début des années 2000 : installer la climatisation était même parfois mal considéré par certains, qui considéraient la « clim » comme « trop polluante » et « inutile » dans nos contrées tempérées. Leurs arguments n’étaient pas faux à l’époque. Mais aujourd’hui, les collectivités ont heureusement à leur disposition un matériel de climatisation performant et peu gourmand en énergie (climatiseurs de classe énergétique A notamment, voire A+ et A++). Si l’on choisit bien son système de rafraichissement et qu’on l’entretient correctement, on peut parfaitement respecter les mesures sanitaires en vigueur contre la propagation des virus et notamment l’épidémie du Covid-19.

Depuis plusieurs années, la qualité de l’air à l’intérieur des espaces, collectifs ou non, est au cœur des préoccupations des autorités de santé.

La qualité de l’air intérieur dans les établissements accueillant du public considéré comme fragile (petite enfance, personnes âgées) doit désormais être surveillée (article L221-8 du code de l’Environnement). Cette surveillance est obligatoire depuis 2018 dans les crèches, écoles maternelles et primaires, et depuis janvier 2020 pour les établissements d’accueils périscolaires et les établissements d’enseignement du second degré. Pour les autres établissements recevant du public, l’obligation de surveillance de la qualité de l’air entrera en vigueur en 2023.

Cette surveillance implique d’abord de réaliser un rapport listant les modes d’aération des espaces concernés (ouvrants, bouches ou grilles d’aération...) et évaluant leur état. Elle suppose aussi de mesurer les polluants (cette mesure est faite par des organismes spécifiques), ou éventuellement de réaliser un autodiagnostic par les responsables des lieux.

Cependant, attention  : quelle que soit la performance de ces climatiseurs en termes de traitement de l’air, leur usage dans un espace donné ne dispense personne du port du masque : celui-ci reste indispensable dans tous les cas, pour assurer le respect des gestes barrières.

Le ventilateur ne fait certes que brasser l’air mais parfois, cela fait du bien... surtout si l’on place une bouteille d’eau glacée juste devant lui. Il va alors disperser de l’air froid, ce qui va forcément rafraichir l’atmosphère.

Le problème, c’est précisément ce brassage de l’air par le ventilateur. Dans un espace collectif, l’air brassé est susceptible de contenir des virus si un usager de cet espace est contaminé et a fortiori s’il ne porte pas de masque. Utiliser un ventilateur risque alors de projeter des particules virales (via des postillons notamment) à bien plus d’un mètre de distance, anéantissant ainsi tout effort de distanciation sociale.

Donc, on n’utilisera pas de ventilateur dans les espaces collectifs clos ou partiellement ouverts, comme par exemple les open spaces de coworking, les restaurants de collectivité, les salles de classe ou encore les salles d’attente. On réserve le ventilateur à des espaces individuels et personnels, comme les bureaux fermés, les chambres d’Ehpads ou de foyers d’accueil, et surtout, en l’absence d’autres intervenants dans la pièce. Quand plusieurs personnes s’y trouvent exceptionnellement rassemblées, on s’assure qu’elles portent un masque et, de préférence, on éteint le ventilateur. Après leur départ, on aère la pièce avant de remettre en route le ventilateur.

Une fois toutes ces règles bien intégrées, le choix d’un ventilateur dépendra de vos besoins et du volume de la pièce à rafraichir. Vous choisirez entre un ventilateur à poser, sur pied, à colonne, un brasseur d’air, un rafraîchisseur d’air ou un ventilateur-brumisateur. S’il s’agit d’une chambre, on s’oriente bien sûr vers un ventilateur silencieux.

Notre équipe commerciale est présente et disponible partout en France.
Pour un devis, un conseil sur le chauffage, le traitement de l'air ou un besoin spécifique, contactez le 05 33 06 00 41 ou cliquez sur le lien ci-dessous.